Arrivée de Claude Loverdo au LJP
Claude Loverdo a rejoint le 6 Janvier 2014 le LJP en tant que Chargée de Recherches CNRS. Cette physicienne théoricienne se consacrera à l'étude des mécanismes microscopiques de transport qui produisent la stochasticité de l'expression phénotypique. Elle développera un modèle multi-échelles qui lie ces mécanismes à la sélection à l'échelle de l'organisme. Il s'agira de comprendre, d'une part, comment le transport de molécules à l'échelle intra-cellulaire influe sur l'expression de gènes, et d'autre part, de modéliser l'arbitrage par un parasite entre croissance locale et dispersion à l'échelle d'un organisme hôte infecté et de la population hôte. Ces questions générales seront centrées autour de bactéries et de virus particuliers, en lien avec des expérimentateurs.
Claude Loverdo a effectué une thèse (2006-2009) au LPTMC à Paris 6 sous la direction d'Olivier Bénichou sur les stratégies de recherches de cible dites intermittentes (qui alternent des phases lentes permettant la détection de la cible, et des phases rapides sans détection). Elle a enchainé sur un postdoctorat (2010-2013) à l'Université de Californie Los Angeles avec Jamie Lloyd-Smith sur le développement d'un nouveau cadre théorique pour l'adaptation évolutive de nouveaux pathogènes, en particulier de virus. Elle a également travaillé 6 mois en 2010 dans l'équipe optique et biologie du LKB ENS à Paris pour étudier le mouvement de protéines dans le noyau cellulaire et 4 mois en 2013 à l'ETH de Zurich en Suisse avec Sebastian Bonhoeffer et Roland Regoes pour étudier la dynamique de bactéries dans une souris infectée.